Parapluie : un logiciel gratuit d’aide au choix et à la conception des solutions de gestion des eaux pluviales à la parcelle.

Parapluie : un logiciel destiné aux petites opérations d’aménagement

La gestion durable des eaux pluviales urbaines est en train de devenir un enjeu majeur pour beaucoup de villes. Des outils performants de dimensionnement existent pour les grands projets. Cependant la ville se construit souvent sous la forme de petites opérations pour lesquelles il est difficile de mobiliser un bureau d’études spécialisé.

A propos de la pollution des eaux pluviales...

La pollution des eaux de ruissellement urbain est un concept qui a maintenant été bien intégré par les acteurs de la ville.

Cependant ce concept est souvent mal compris et différents éléments sont confondus à tort. Il est ainsi important de bien distinguer :

- La pollution de l’eau de pluie ;
- La pollution des eaux de ruissellement pluvial ;
- La pollution des rejets pluviaux stricts ;
- La pollution des rejets urbains de temps de pluie.

La question des moustiques...

Est-il vrai que les techniques alternatives favorisent le développement des populations de moustiques ?

Dans un contexte de changement climatique se traduisant par la remontée vers le nord de nombreuses espèces, la crainte de maladies, éventuellement graves, associées aux moustiques (paludisme, fièvre jaune, dengue, fièvre du Nil occidental, chikungunya, virus zika), est tout à fait naturelle.

Les techniques alternatives, parce qu’elles préconisent généralement une gestion des eaux pluviales au moins en partie en surface, sont souvent suspectées de favoriser le développement des populations de moustiques et donc d’augmenter les risques d’infection en créant des conditions favorables au cœur des villes.

La gestion durable des eaux pluviales urbaines

Depuis 150 ans la méthode traditionnelle de gestion des eaux pluviales consiste à les évacuer au plus vite de la ville par un gigantesque réseau d’assainissement. Cette solution pose une multitude de problèmes : elle aggrave les risques d’inondation graves dans les centres villes et accroit l’importance des crues des rivières à l’aval ; elle contribue fortement à polluer les milieux aquatiques ; elle coûte très cher en investissement et en maintenance. De plus elle transforme une ressource précieuse, l’eau de pluie, en un déchet et en une menace.

Le Grand-Lyon a, par exemple, décidé de changer sa façon de gérer les eaux pluviales et de mettre en œuvre des solutions alternatives beaucoup plus durables qui consistent à gérer toute goutte d’eau de pluie au plus près de l’endroit où elle tombe.